Ma grossesse en pleine pandémie, ne s’est pas déroulée sans encombre. Suspicion de grossesse arrêtée, décollement important du placenta à 4 mois de grossesse, diabète gestationnel, cholestase gravidique, thrombopénie… plongée dans les méandres de la grossesse pathologique, et particulièrement isolée de mes proches – géographiquement et en raison de la pandémie – j’ai cherché à me sentir un peu plus en contrôle. Pour ce faire, l’évidence c’était d’abord de chercher la connaissance. J’ai donc lu, des heures durant, sur la grossesse, la physiologie de l’accouchement, la naissance, les bébés, l’allaitement dont le projet me tenait particulièrement à cœur, le fonctionnement des maternités… De ces lectures est née une véritable passion pour tous ces sujets liés de près ou de loin à la maternité, et plus largement, à la parentalité.

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J’ai préparé mon accouchement que je souhaitais le plus respectueux de la physiologie possible. J’ai rédigé mon projet de naissance, j’ai mis toutes les chances de mon côté pour réussir mon projet d’allaitement. Et j’ai également appris à lâcher prise, car si cette expérience m’a bien appris quelque chose, c’est qu’en terme de maternité – de la conception au post-partum – il faut savoir prendre les choses comme elles viennent, et accepter l’imprévisible.

Après la naissance de mon fils, je me suis rendue compte que la maternité m’avait transformée, et que ma vision de la vie n’était plus la même.

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​En revanche, j’ai ressenti un grand enthousiasme lorsque des amies et connaissances enceintes, ou avec de jeunes bébés, sont venues me solliciter pour obtenir soutien et bienveillance. Et j'ai réalisé que je préférais passer du temps à les écouter, les aider à trouver les informations nécessaires, les consoler et les soutenir dans leur projet, qu’à poursuivre mon métier d’avocat.

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La graine semée pendant ma grossesse a poursuivi son chemin, et l’évidence s’est fait de plus en plus prégnante : je voulais exercer dans le domaine de la périnatalité.

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Après 2 ans de réflexion, à murir et à affiner mon projet, en me renseignant notamment auprès de doulas et de sages femmes, je sais désormais que je veux être cette personne qui accompagne, qui soutien, qui se met au service des parents et futurs parents, mais aussi des parents endeuillés.

Je me suis formée aux massages bébé, baby yoga, portage et massage femme enceinte, et j’organise des ateliers collectifs ou individuels de soutien à l’allaitement, à la parentalité, et des blessing way.​